Avec les modifications apportées à Règlement 180 de la loi sur les coroners, le rôle du Conseil de surveillance des enquêtes sur les décès (DIOC) a été élargi pour lui permettre de donner des conseils et de faire des recommandations au coroner en chef quant à l'opportunité d'une enquête discrétionnaire.
Alors que les enquêtes obligatoires sont exigées par la loi pour certains types de décès, les enquêtes discrétionnaires sont demandées par le coroner en chef lorsqu'on estime que des problèmes systémiques, lorsqu'ils sont mis en lumière et examinés dans le cadre d'une enquête, peuvent faire progresser la sécurité publique.
L'autorité législative pour déterminer si une enquête discrétionnaire doit être convoquée appartient toujours au coroner en chef. Toutefois, la DIOC ajoutera une voix indépendante et publique au processus d'enquête discrétionnaire, permettant au coroner en chef de prendre en compte un plus large éventail de points de vue dans ses délibérations.
En savoir plus
Un nouveau règlement renforce le système d'enquête sur les décès
Foire aux questions:
Q: Qu'est-ce qu'une enquête ?
Une enquête est une audience publique destinée à attirer l'attention du public sur les circonstances d'un décès par un examen objectif des faits. À l'issue d'une enquête, le jury composé de cinq personnes formule souvent des recommandations susceptibles d'éviter des décès dans des circonstances similaires.
Q: Qu'est-ce qui n'est PAS une enquête ?
Une enquête n'est PAS un processus contradictoire et n'a pas pour but d'attribuer des responsabilités ou d'exprimer une conclusion de droit (c'est-à-dire qu'il ne s'agit pas d'un procès ou d'un processus de découverte). Ce n'est pas non plus une commission royale, une campagne ou une croisade dirigée par des programmes personnels ou philosophiques.
Q: Quelle est la différence entre une enquête obligatoire et une enquête discrétionnaire ?
Des enquêtes obligatoires sont menées pour certains types de décès, comme le précise la loi sur les coroners ?
Toutes les autres enquêtes sont considérées comme discrétionnaires et peuvent être menées conformément à l'article 20 de la loi sur les coroners.
Q : Puis-je demander une enquête discrétionnaire et comment le faire ?
Le conjoint, un parent, un enfant, un frère, une sœur ou un représentant personnel de la personne décédée peut demander la tenue d'une enquête.
La demande doit être faite au coroner, par écrit, et le coroner doit donner à la personne qui demande l'enquête la possibilité d'exposer ses raisons, soit personnellement, soit par l'intermédiaire de son agent, soit par écrit.
Le coroner présentera cette demande à l'équipe de direction du coroner superviseur régional (RSC), qui déterminera si une enquête doit être menée.
Q : Quels sont mes recours si ma demande d'enquête discrétionnaire est rejetée ?
Si le CSR décide de ne pas ouvrir une enquête, vous pouvez demander au coroner en chef de réexaminer la décision en exposant vos raisons personnellement, par l'intermédiaire d'un agent ou par écrit.
La demande de révision par le coroner en chef doit être faite dans les vingt (20) jours suivant la réception de la décision du CSR de ne pas convoquer d'enquête.
Votre demande et toutes les pièces justificatives peuvent être envoyées au coroner en chef à l'adresse suivante
25, avenue Morton Shulman, 2e étage
Toronto, ON M3M 0B1
Q : Comment la DIOC s'implique-t-elle dans le processus d'enquête discrétionnaire ?
À la réception d'une demande de réexamen (en vertu du paragraphe 26 (2) de la Loi sur les coroners, le coroner en chef fournira le dossier d'enquête du coroner à la DIOC pour que sa commission d'enquête l'examine. Le dossier d'enquête doit comprendre la demande de réexamen et les pièces justificatives qui peuvent aider le comité à formuler une recommandation en connaissance de cause.
Dans son examen de la demande et du dossier, la commission d'enquête de la DIOC tiendra compte de l'intérêt du public et examinera également la décision du CSR. La commission recommandera au coroner en chef, par écrit, si une enquête discrétionnaire doit être convoquée.
Le coroner en chef examinera la recommandation de la DIOC et ses conclusions sur la base de son propre examen parallèle, et décidera si une enquête discrétionnaire doit être convoquée.
Q: Que se passe-t-il si je dispose d'informations supplémentaires que je souhaiterais voir prises en compte dans ma demande de réexamen au titre de l'article 26, paragraphe 2 ?
Si vous disposez d'informations supplémentaires qui justifient vos raisons de mener une enquête discrétionnaire, vous pouvez les communiquer au coroner en chef. Le coroner en chef veillera à ce que la DIOC reçoive toute information supplémentaire fournie.
Veuillez noter que tout retard dans la réception d'informations supplémentaires peut entraîner un retard dans l'achèvement de l'examen.
Q: En moyenne, combien de temps prend l'examen d'une demande au titre du paragraphe 26(2) ?
Les délais pour effectuer un examen et faire une recommandation au coroner en chef dépendront d'un certain nombre de facteurs, dont la complexité de l'affaire.
Q: Vais-je recevoir une copie de l'avis de la DIOC au coroner en chef ?
La recommandation de la DIOC, y compris sa justification, sera jointe à la décision du coroner en chef à l'intention du demandeur.
Q: J'ai des questions supplémentaires concernant les enquêtes discrétionnaires, à qui dois-je m'adresser ?
Si vous avez des questions concernant le processus d'enquête discrétionnaire en général ou si vous avez des questions concernant votre demande spécifique, veuillez contacter le bureau du coroner en chef au plus tard le
- par téléphone au 1-877-991-9959 (sans frais, en Ontario seulement) ou au 416-314-4000
- e-mail à OCC.Inquiries@ontario.ca
If your questions are regarding DIOC’s role in the review of subsection 26 (2) cases or DIOC’s review process for such cases, please click on the “Contact Us” tab for our contact information.